HANS-PETER FELDMANN

du 17 octobre au 28 novembre 2009

« Quand quelqu’un élabore des choses de son côté, d’une façon très égocentrique, très stupide, très simple, mais en même temps très honnête, très sincère, puis rend ce travail public et que d’autres personnes soudain reconnaissent leurs propres préoccupations dans ces choses faites par un autre, et qu’elles comprennent quelque chose ou ressentent quelque chose, là, et seulement là, il y a art ».
(Hans-Peter Feldmann, extrait d’un entretien avec l’artiste réalisé par Kasper Konig, Frieze 91, Mai 2005).

Depuis la fin des années 1960s, Hans-Peter Feldmann pratique assiduement la collection et l’accumulation d’objets et d’images, guidé par une fascination pour la culture visuelle populaire (publicité, jouets d’enfants, cartes postales, etc.). Ses systèmes de classement, bien personnels, recomposent des ensembles, semblables à des albums photos, des collections de cartes postales ou de vignettes de joueurs de football.

Sa pratique joue des procédés de reproduction et de circulation des images : il re-photographie ou photographie à la manière de, détourne des faux moulages contemporains de sculptures antiques.

Supprimant le clivage entre l’art et la vie, sa pratique est spontanée, humoristique et transgressive.

« When someone works and creates something on his own, in a very egocentric, very stupid, very plain way but also very honestly, very sincerely, and turns these things outwards, and other people suddenly recognize their own problems in these things made by someone else, and they understand something, feel something, then and only then does art happen ».

(Hans Peter Feldrnann, taken from an interview by Kasper Konig, Frieze 91. May 2005)

Since the late 1960s, Hans-Peter Feldmann assiduously creates and assembles collections and the accumulation of objects and images, guided by a fascination with the popular visual culture (advertising, toys, postcards, etc..). His system classification, although personal, recomposes sets, like photo albums, collections of postcards or images of football players. His creation plays with the reproduction and circulation of images: he (re)photographies to the way of, diverts contemporary false casts of ancient sculptures.

Closing the gap between art and life, his practice is spontaneous, humorous and transgressive.

Vue d’installation